Félicitations à la nominée ! Une édition 2020 toute en subtilité réalisée en pleine pandémie. Merci à à Latachi Imène pour sa précieuse contribution.
Un poème à retrouver dans le recueil des nominés et lauréats de La Différence qui sera mis à disposition à l’été 2021. Un focus, pour découvrir dès aujourd’hui, la poétesse nominée !
Peut-être vous devriez m’apprendre
A masquer mon vrai visage…
Extrait Différente dans votre monde
La Différence : Quel est votre nom d’auteure et votre pays de résidence ?
LATACHI Imene, ALGERIE. 23 ans.
Pourquoi écrivez-vous ?
J’écris, car je ressens une sorte de soif. J’écris, car «vivre», me fait «souffrir» et qu’«écrire», me «délivre».
Mon expérience avec l’écriture a commencé très tôt, quand j’avais exactement dix ans. Mes premiers essais poétiques furent, très modestement, ciselés en langue arabe, qui est ma langue maternelle, puis en espagnol, ensuite en français.
Au début, j’écrivais, je pense, pour passer un temps agréable sous la dictée de la Muse. C’est pour cela d’ailleurs que mes textes n’étaient que des bribes d’essais : je ne travaillais pas mes textes, me contentant de la Muse. L’Université a changé ma façon de voir les choses, notamment grâce à mes enseignants de littérature. J’ai, de ce fait, commencé à écrire pour faire ressortir le meilleur de moi-même. Il me semble que j’écris aujourd’hui pour m’épanouir, et pour faire passer en revue les maux de ma société. Il faut dire que dans cette si grandiose institution qu’est le monde scriptural, la poésie m’est un réel élément thérapeutique. L’écriture me permet de me surpasser, et c’est ainsi que je procède.
Au début, j’écrivais, je pense, pour passer un temps agréable sous la dictée de la Muse. C’est pour cela d’ailleurs que mes textes n’étaient que des bribes d’essais : je ne travaillais pas mes textes, me contentant de la Muse. L’Université a changé ma façon de voir les choses, notamment grâce à mes enseignants de littérature. J’ai, de ce fait, commencé à écrire pour faire ressortir le meilleur de moi-même. Il me semble que j’écris aujourd’hui pour m’épanouir, et pour faire passer en revue les maux de ma société. Il faut dire que dans cette si grandiose institution qu’est le monde scriptural, la poésie m’est un réel élément thérapeutique. L’écriture me permet de me surpasser, et c’est ainsi que je procède.
« Ecrire la différence, c’est s’écrire soi-même… »
Vous étiez-vous déjà penchée sur la notion de différence avant ce concours de poésie ?
Je pense que la différence est ce que nous sommes réellement. Nous avons tous quelque chose enfoui en nous qui fait toute la différence par rapport à l’Autre. Finalement, écrire la différence, c’est s’écrire soi-même : écrire SON histoire, pour écrire le MONDE.
Et l’éventuelle question qui pourrait se poser ici-bas est : est-ce qu’on n’écrit jamais sa différence, en écrivant son histoire ?
C’est pour cela qu’il me semble que je me suis penchée sur la notion de la différence antécédemment en écrivant sur ma vie qui n’est tout autre que La face de la vie au sens large du mot.
Et l’éventuelle question qui pourrait se poser ici-bas est : est-ce qu’on n’écrit jamais sa différence, en écrivant son histoire ?
C’est pour cela qu’il me semble que je me suis penchée sur la notion de la différence antécédemment en écrivant sur ma vie qui n’est tout autre que La face de la vie au sens large du mot.
Avez-vous une actualité littéraire (publication, blog) ou cette nomination est-elle une première pour vous ?
Effectivement, cette honorable nomination est la première. Je suis l’auteure de deux recueils de poésie : Le premier s’intitule Lumière dans les ténèbres, publié en 2017 (20 ans) ; et le deuxième s’intitule Mirage, 2019 (22 ans).
Cette année j’ai crée un magazine culturel international nommé Dya magazine, en hommage à ma défunte enseignante de poésie, Madame Dya AIT YALA, paix à son âme ! En plus de la version papier, nous sommes en train de créer un site pour ce magazine et une bibliothèque numérique qui comprendra plus de 12000 ouvrages…
Cette année j’ai crée un magazine culturel international nommé Dya magazine, en hommage à ma défunte enseignante de poésie, Madame Dya AIT YALA, paix à son âme ! En plus de la version papier, nous sommes en train de créer un site pour ce magazine et une bibliothèque numérique qui comprendra plus de 12000 ouvrages…