La championne de basket (Championne de Côte d’Ivoire en club, championne d’Afrique en équipe nationale ivoirienne, également classée au championnat universitaire américain (Oklahoma University)) est aujourd’hui professeur de français en langue étrangère et coach de Basket au Texas, aux USA. Rencontre avec une amoureuse des mots.
Comment envisagez-vous ces deux pratiques, le sport et les lettres ? Sont-elles deux facettes de vous ou ces passions sont-elles un tout qui vous compose ?
Le sport et les lettres sont deux facettes de moi. J’aime changer de caractère, et selon l’élément dans lequel je suis a un moment précis, c’est ce chapeau là que je porte. Comme un caméléon, j’aime prendre les couleurs de mon milieu.
Comment en êtes-vous venue à écrire de la poésie ?
Durant mon enfance, mes parents étant des intellectuels, à la maison, nous parlions du français soutenu. A cela va s’ajouter l’éducation en lettres reçue à l’école, et c’est naturellement que s’est crée en moi l’amour de la langue française, qui à son tour a engendré l’amour et l’écriture de la poésie.
Votre entourage issu du milieu sportif sait-il que vous écrivez de la poésie ? Si oui, quelles ont été les réactions ?
Non, mon entourage issu du milieu sportif ne sait pas que j’écris de la poésie ; mais ils ne seraient pas du tout surpris de l’apprendre, car ils connaissent ma passion pour la langue française.
Avez-vous déjà écrit sur votre pratique sportive ?
On ne choisit pas son inspiration. Non, surprenamment, je n’ai jamais été inspiré à écrire sur le sport.
Quelle est la question que vous auriez aimé que l’on vous pose en tant que littéraire et sportive ?
Une comparaison ? La poésie et le sport peuvent se révéler très complexes et requérir une structure, des règles et une connaissance approfondie. D’autres fois, les deux peuvent être très simples comme des vers libres ou un jogging dans le parc. La poésie et le sport ont aussi en commun le fait qu’ils sont des loisirs qui procurent une grande satisfaction à la personne qui les pratique.